Qu'est ce que la dysgraphie ?

Définition de la dysgraphie selon Julian de Ajuriaguerra, neuropsychiatre :

La dysgraphie est « une altération de la qualité de l’écriture sans que cette déficience puisse être expliquée par un déficit neurologique ou intellectuel ».

Quant à l'étymologie, que nous dit-elle ?

La dysgraphie est un mot qui vient du grec. Composé du préfixe « dys » qui évoque une notion de difficulté et de « graphie » qui signifie « écrire ».

La dysgraphie c’est donc une écriture difficile, quand c’est difficile d’écrire.

Il existe plusieurs échelles et tests pour évaluer une dysgraphie, notamment l’échelle d’AJURIAGUERRA ou le test de dépistage rapide appelé BHK.

Ces échelles nous permettent de comprendre combien et comment l’écriture est difficile. Elles nous permettent aussi de savoir de quel type de dysgraphie il s’agit : raideur, lenteur, écriture impulsive, molle, maladroite. Elle peut être aussi de niveau, instrumentale…

Est-ce ce que mon enfant est dysgraphique ?

Tout d’abord, la question je que me pose en tant que graphothérapeute est de savoir si l’enfant est en difficulté avec son écriture. 

Au delà du diagnostic, quel rapport l’enfant entretient-il avec son écriture ? Qu’est-ce que l’acte d’écrire évoque pour lui ? Comment s’y prend-t-il pour écrire ?Quelle trace écrite laisse-t-il ? Et si cette écriture était la conséquence d’un autre trouble ?

Est-ce qu'une remédiation de l'écriture s'adresse uniquement aux écritures dysgraphiques ?

Pas nécessairement, fort heureusement.

De plus, le corp médical, habilité à poser le diagnostic de dysgraphie, se prononce après avoir coordonné un bilan pluridisciplinaire.